Andromède est la grande galaxie la plus proche de notre propre galaxie : la Voie Lactée. On pense que notre galaxie lui ressemble beaucoup, c'est aussi une galaxie spirale. Bien sûr, nous n'avons jamais vu notre galaxie de l'extérieur. Si l'on envoyait un (malheureux) astronaute prendre une photo avec un vaisseau pouvant aller quasiment à la vitesse de la lumière, il lui faudrait au moins plusieurs dizaines de milliers d'années de voyage pour avoir assez de recul pour voir l'ensemble de la galaxie ! La lumière diffuse qui nous parvient d'Andromède est créée par les centaines de milliards d'étoiles qui la composent. Cette lumière met 2 millions d'années à nous atteindre. Le petit nuage en dessous est aussi une galaxie, c'est la galaxie naine NGC 205. Andromède est une des rares galaxies visibles à l'œil nu. Si vous voulez l'observer ce soir (et que vous avez la chance d'avoir du beau temps... et de ne pas habiter Paris intra muros !), attendez 22h30-23h et regardez direction Nord-Est. Le plus facile est de repérer Cassiopée, qui est en forme de W et de suivre à peu près la direction de la première barre du W (voir schéma ci-dessous) jusqu'à voir une sorte de nuage diffus et blanchâtre. La première partie de ce texte est (très) librement inspiré de celui écrit par Robert Nemiroff & Jerry Bonnell sur le site : http://apod.nasa.gov/apod/
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Ce panorama a été pris à 5100 m au dessus du niveau de la mer, depuis le plateau Chajnantor dans les Andes chiliennes. A cette altitude, la pression atmosphérique est deux fois plus faible qu'au niveau de la mer, ce qui facilite beaucoup les observations du ciel. La Voie Lactée, notre galaxie, s'étend au milieu de l'image. La lumière est produite par les quelques centaines de milliards d'étoiles et obscurcie par des bandes de poussière. Le point le plus lumineux est Vénus, en bas de l'image. Elle est entourée de ce qu'on appelle la lumière zodiacale. Cette lumière vient du Soleil et est réfléchie sur les poussières qui se promènent dans le système solaire. Elle est très faible et donc facilement masquée par la pollution lumineuse près des villes ou par la lumière de la Lune. La lumière verte qui borde l'horizon vient quant à elle de l'oxygène contenu dans l'atmosphère.
Les télescopes que l'on voit sont ceux de l'instrument ALMA, qui observe la lumière non pas visible mais dans le domaine radio, plus précisément dans le domaine millimétrique (voir schéma ci-dessous). L'intérêt d'observer cette lumière est que grâce à elle, on peut voir les nuages de gaz et de poussière dans lesquels naissent les étoiles. Ses autres objectifs sont l'observation des trous noirs supermassifs et la formation des galaxies. Ce texte est librement traduit du texte écrit et édité par Robert Nemiroff (MTU) & Jerry Bonnell (UMCP), lisible en anglais sur le site de la NASA : http://apod.nasa.gov/apod/ Ceci n'est pas un bout de cornflakes qui tombe sur la moquette mais une comète ! Et pas n'importe laquelle, c'est la comète Churyumov-Gerasimenko (défi du jour : le dire sans se tromper). C'est la comète vers laquelle se dirige la sonde Rosetta, qui a quitté la Terre il y a déjà 10 ans. Elle devrait l'atteindre d'ici quelques mois et, si tout va bien, il est prévu d'y poser un petit robot pour aller l'étudier de plus près, ce qui serait une grande première ! Les dernières photos de la comète prises par la sonde ont révélé cette forme en deux parties. Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer cette allure étrange : la collision-fusion de deux comètes ou un événement explosif. La comète pourrait aussi être un empilement de roche pas très compact, déformé par la force gravité du Soleil ou d'une planète.
Une chose est sûre : cette forme ne va pas simplifier l'atterrissage du robot ! Crédit de l'image : ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team; MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA Ce texte est librement inspiré du texte des auteurs et éditeurs : Robert Nemiroff (MTU) & Jerry Bonnell (UMCP), lisible en anglais sur : http://apod.nasa.gov/apod/ Dernier article : les secrets de jeunesse de Mercure vous seront révélés !
Cette chose étrange est un gigantesque nuage de gaz et de poussière ! Il fait à peu près une année-lumière de diamètre, c'est-à-dire que la lumière met environ 1 année à le traverser. A l'intérieur se cache un couple d'étoiles massives, ayant une masse supérieure à 100 fois la masse du Soleil. Ces deux-là sont plutôt du genre couple instable. Régulièrement, d'énormes explosions ont lieu. Par exemple, entre 1838 et 1845, cette région est devenue la seconde étoile la plus brillante dans le ciel vue de la Terre ! C'est à ce moment que s'est formé ce nuage bizarre.
Avec le télescope VLT de l'ESO, les astrophysiciens ont pu mesurer précisément les mouvements dans ce nuage, révélant que l'ambiance est encore très agitée à l'intérieur ! Ils ont alors modélisé l'ensemble du nuage, c'est ce qui est représenté à gauche et à droite de l'image. Les deux étoiles elles-mêmes subissent toujours de violentes explosions et pourraient finir en supernova dans les prochains quelques millions d'années. Source : http://apod.nasa.gov/apod/ Ce petit texte est une traduction à ma sauce de celui proposé en anglais par la NASA. Après quelques ennuis avec mon hébergeur précédent, voilà le nouveau site ! Excusez le désordre, je fais du rangement ! L'état d'esprit du site reste le même, partager mon amour de la physique et essayer de répondre à vos questions. Pour me poser une question ou si vous souhaitez que j'aborde un sujet particulier, vous pouvez me contacter ici ou bien laisser un commentaire sur cette page.
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Sarah Fechtenbaum Docteure en astrophysique et médiatrice en sciences Catégories
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